« Pop » désigne une multiplicité de choses, mais avant tout « la culture du plus grand nombre ». À partir de l’immense popularité de Vincent van Gogh, des commissaires, historiens, experts et artistes contemporains étudient et réfléchissent à la manière dont la culture de masse est entrée dans l’œuvre du peintre néerlandais, et continue de s’y infiltrer.
À l’instar de Gustave Doré ou de Robert Delaunay, Van Gogh s’est intéressé aux objets issus des nouvelles technologies de reproduction de la seconde moitié du XIXe siècle – portfolios, images décoratives et magazines illustrés – et à leur univers pictural. Il s’en inspirera tant du point de vue de la forme que du contenu, même lorsque son art prendra une orientation avant-gardiste.
De la lithographie aux pixels, de Van Gogh à Iggy Pop, les actes de ce symposium, portés par la puissante charge socioculturelle du terme « Pop », traitent d’enjeux actuels omis par une histoire de l’art centrée sur le style et la forme.
Après « Van Gogh-Duchamp : huile et eau ? », le symposium « Van Gogh pré-pop », organisé en mars 2017, est le deuxième opus d’une trilogie conçue par la Fondation Vincent van Gogh Arles.