Ouvert aujourd’hui de 10 h à 18 h
Logo
jeu. 7 juin 2018
18 h 30 – 20 h

Toujours vifs, avec Manuel Fadat #1 

L’histoire de l’art est riche de ses fulgurances, illuminations, ruptures, évolutions, chemins de traverses. Comme un fleuve, elle se charge de ses ruisselets, rivières, mais également des gouttes de pluies qui l’alimentent avant même d’avoir traversé les sols et d’avoir été filtrées par eux. Elle se nourrit de recherches, d’aboutissements, de fragments. Elle est gorgée de rapports au(x) monde(s), de flux, de contextes, elle est indissociable des autres histoires : prise dans le cosmos, l’histoire de l’art est à coup sûr cosmique. L’idée n’est pas neuve, mais bien vivace : l’histoire de l’art est ouverte !Pleine de plis, toujours en mouvement, elle est également une « histoire d’expositions » (Jérôme Glicenstein), expositions qui offrent des éclairages singuliers, des lectures, des dévoilements, parfois inédits.

C’est le cas de « Soleil chaud, soleil tardif. Les modernes indomptés » (qui ne peut être déconnectée de l’exposition consacrée à Paul Nash), dont l’approche curatoriale subtile et originale, concentrée dans son titre irradiant, met en scène des filiations entre des artistes, mais aussi des parentés autour de dénominateurs communs, associations libérant une « vision » et engageant des « lectures » possibles, des occasions de réflexion, toujours émancipatrices.

Suite à un petit détour sur l’importance des expositions dans l’histoire de l’art, ces deux conférences seront l’occasion de disserter autour de la place et des pouvoirs du soleil et de la lumière dans l’art, d’évoquer les définitions incontournables d’art « moderne » et « postmoderne » afin d’en repérer les caractéristiques, puis d’explorer les oeuvres indomptées et, bien entendu, les passerelles qui les relient. 

Manuel Fadat est historien de l’art, critique d’art, commissaire d’exposition indépendant et travaille également avec l’équipe d’Oueds qu’il a rejointe en 2012. Il s’est beaucoup intéressé à la question des dimensions sociale et politique dans l’art contemporain. Il est notamment spécialiste des mutations dans les arts du verre et des usages du verre dans l’art. Il enseigne, écrit et mène par ailleurs depuis plusieurs années des projets d’envergure avec Ecolint (École internationale de Genève).

 

Photo : Affiche de l’exposition Soleil chaud, soleil tardif.Les modernes indomptés