Cette œuvre est à découvrir actuellement dans l’exposition « Nicole Eisenman et les modernes. Têtes, baisers, batailles  ».

Avec l’avènement de l’industrialisation et le développement des villes, certain·es artistes expriment le besoin de redéfinir la topographie de leurs imaginaires au contact de la ruralité, de la nature et du calme. Champ de coquelicots est réalisé en juin 1890, alors que Vincent van Gogh a quitté le Sud de la France pour gagner Auvers-sur-Oise, au nord de Paris, où il séjourne dans la maison du docteur Paul Gachet. Van Gogh passe deux mois dans cette région aux couleurs semblables à celles de son pays natal, les Pays-Bas, prenant pour sujets principaux les fermes et les champs alentour et réalisant ses dernières toiles, avant de décéder en juillet 1890.

La conférence d’une demi-heure sera suivie d’un déjeuner pique-nique fourni par la Fondation.

Vincent van Gogh, Champ de coquelicots, juin 1890. Huile sur toile, 73 x 91,5 cm, Kunstmuseum Den Haag, La Haye